La naissance d’une fée – épisode 1/2

Bonsoir tout le monde !

En préambule de ce texte, j’ai deux informations importantes à vous communiquer:

1/  Aujourd’hui même s’est ouvert un événement d’un genre nouveau, j’ai nommé une « foire aux cadeaux de l’auto-édition ». Cet événement est ouvert à tous: auteurs autant que lecteurs.

J’ai d’ores et déjà partagé deux articles sur le sujet sur mon blog, à savoir ici et ici.

En tant qu’auteur, il s’agit de proposer un cadeau (un livre numérique gratuit ou à prix réduit, par exemple) en échange de l’inscription d’un lecteur à sa newsletter. La mienne est accessible en cliquant ici, incidemment.

En tant que lecteur, il s’agit donc, en échange de lectures gratuites ou à prix réduit, de confier une adresse mail à un auteur. De nombreux genres différents seront réunis. Ce n’est pas spécifiquement un événement SF, ou fantasy: il y aura de tout.

Pour avoir une idée du cadeau que je propose (en l’occurrence, c’est de la science-fiction), cliquez ici.

En synthèse, il s’agit de recevoir, chaque mois dans votre boite mail, chacun des 7 épisodes que comporte ma prochaine publication en tant qu’auteur indépendant. C’est à dire: le chant de l’Arbre-Mère. La publication du premier épisode est prévue le 15 juin prochain.

Pour vous faire une idée du type d’histoire dont il s’agit, vous pouvez lire le tout premier épisode en prépublication hebdomadaire (chaque vendredi), ici.

2/ Concernant le texte partagé ce mois-ci dans le cadre de l’Atelier d’Asphodèle, et si vous avez du mal à visualiser ce qu’est un Byzante ou une Arachaure, je vous suggère (mais ce n’est pas obligatoire pour comprendre le texte, je pense), de vous rendre ici. Vous trouverez dans cet article une description sommaire de ce que sont ces charmantes bestioles.

 

Mais à présent, place au texte ! Je vous souhaite bonne lecture. 🙂

Pour info, il pèse 700 mots tout rond, titre et (à suivre) compris.

 

La  naissance d’une fée, épisode 1/2

Livianne voletait d’œuf en œuf, avec la velléité de bien faire. Elle guettait de ses yeux en amande l’éphémère étincelle de magie annonçant une éclosion. Elle espérait être la première à la déceler, cette fois-ci. À cette idée, ses ailes vibrèrent d’excitation. Leurs nervures relâchèrent une pincée de pouvoir et des volutes roses envahirent la crèche.

— Tu ne pourrais pas te contenir un peu ? la gourmanda Nôvi, l’une de ses sœurs.

La joie de Livianne était contagieuse : Nôvi lui sourit et s’approcha d’elle en virevoltant. Les deux fées entamèrent une valse à laquelle se joignirent les autres nourrices. Le bonheur d’aider un enfant-fée à prendre son envol surpassait cent fois le déplaisir de l’attente qui précédait. Mais entre-temps, tous les prétextes étaient bons pour se détendre ! Sauf incident gravissime, il était écrit que l’ambiance serait festive.

À cet instant, elles ne savaient pas de quel être en devenir elles seraient responsables : cela serait décidé lors d’une grande cérémonie. Pour le moment, elles lorgnaient toutes avec envie sur les œufs les plus lumineux. Les autres donneraient probablement naissance à des sylphides, non à des fées. Elles se verraient confiées à leurs pairs et recevraient de leur part tout l’amour qu’elles méritaient, bien qu’appartenant à une espèce dénuée de pouvoirs féériques.

À bout de souffle, Livianne se laissa retomber au sol. Une vibration sourde la mit en alerte. Elle avait déjà ressenti un tel trouble lors de son dernier voyage via l’interstice, jusqu’à la ville de Maechanicka, sur la planète des humains. Là-bas, cela annonçait le passage du tramway, cet étrange serpent d’acier hantant les souterrains de la cité de métal. Mais ici…

Une légère brise se leva, enveloppant la crèche dans une épaisse purée de pois…

— Un troupeau de Byzantes ! s’écria une fée.

Son visage couturé de rides se plissait de peur. Bientôt, les Byzantes piétineraient la crèche sans même ralentir leur course. Il reste trop peu de temps, songea Livianne, désespérée. Elle se précipita sur un œuf, mais une nourrice la devança et quitta la crèche à tire d’ailes, suivie par plusieurs de ses sœurs.

Pendant ce temps, les élytres de Livianne viraient déjà chocolat. Elle se savait allergique aux poils de Byzantes, au point de risquer de perdre une partie de ses pouvoirs voire de ne plus pouvoir voler si elle ne fuyait pas !

Livianne secoua ses ailes pour leur faire recouvrer leurs couleurs naturelles. Elle aurait besoin de toutes ses forces pour faire ce qu’elle avait en tête. Autour d’elle ne restaient plus que les œufs les plus petits : ils étaient pâles, mais ils contenaient ou une âme endormie et elle voulait toutes les sauver.

En se concentrant, Livianne modela la poussière féérique qui s’écoulait de ses élytres pour en envelopper les œufs. Puis, faisant appel à toute sa magie, elle les souleva de terre. Ils étaient nombreux et Livianne craignit qu’elle avait n’y arrive pas sans aide. Malheureusement, elle était la dernière fée présente : dans la confusion, les autres l’avaient oubliée. Alors, Livianne rassembla ses forces et sortit de la crèche tant bien que mal. Alourdie par son fardeau, elle sentit qu’elle ne pourrait tenir longtemps à ce rythme.

Le front creusé par l’effort, elle s’envola avec l’idée de se tapir dans les broussailles, à l’orée du bois le plus proche. Il se trouvait à moins de dix mètres, mais le troupeau lui tomba dessus avant qu’elle ne l’atteigne. Elle rebondit sur la carapace pelucheuse de l’une de ces créatures improbables aux pattes d’insectes, au corps de buffle et à la trompe de tapir. Elle ne contrôlait plus son vol, mais elle s’acharna à protéger les œufs jusqu’au bout, priant qu’Inusiel lui vienne en aide.

Lorsqu’elle rouvrit les paupières, elle était allongée sur un tapis de mousse et les œufs l’entouraient, intacts.

Elle tenta de se relever, mais se sentit mal et retomba en arrière. Son regard fut alors attiré par un mouvement, au-dessus d’elle. Une arachaure aux crochets luisants de poison se laissait descendre le long de son fil, depuis la branche la plus proche. La créature affamée fondit sur les œufs, sans prêter la moindre attention à Livianne…

(à suivre)

 

Mots à exploiter, tirés du blog d’Asphodèle – Les plumes de l’écriture: il me manque deux mots, cette fois-ci. « censure » et « baiser »

Attente, allergie, velléité, brise, espérance, étincelle, écrire, déplaisir, censure, enfant, gourmandise, première, tramway, rides, éphémère, envie, amour, voyage, peluche, chocolat, tapir (l’animal ou le verbe au choix), envol, baiser (dans le sens que vous voulez), vibrer, volutes, valser.

Les plumes d'Asphodèle

Les Terres Sombres – Bestiaire

La faune de la planète des fées de mon Univers des Terres Sombre est variée et… comment dire… improbable… ^^

Cette section est vouée à s’étoffer au fil des semaines, jusqu’à la publication du premier tome des Terres Sombres.

Notamment, je travaille actuellement en collaboration avec un illustrateur pour la constitution d’un artbook. Ce dernier inclura le design des principaux personnages, ainsi que celui d’une large partie de la faune et de la flore des Terres Sombres.

Date prévue de publication: mi 2016.

Bestiaire:

Byzante : herbivore à fourrure pelucheuse, doté de six pattes d’insectes recouvertes d’une épaisse fourrure et se terminant par des crochets acérés.

Arachaure : croisement entre un centaure et une araignée, avec une tête le plus souvent humaine, mais pas toujours.

J-1 avant la foire aux cadeaux, n’attendez plus ! :)

Bonjour tout le monde,

 

Je me permets de vous faire suivre un message de Bruno Challard, l’organisateur de la foire aux cadeaux de l’auto-édition.

Je vous en ai déjà parlé dans cet article, car j’y participe, en tant qu’auteur.

Dans ce cadre, je propose aux lecteurs intéressés de recevoir, gratuitement et par mail (dans tous les formats possibles: epub / kindle / pdf), les différents épisodes du « Chant de l’Arbre-Mère », ma prochaine série de SF.

Pour vous faire une idée du type d’histoire dont il s’agit (c’est de la science-fiction), vous pouvez lire le tout premier épisode en prépublication hebdomadaire (chaque vendredi), ici.

N’hésitez pas et cliquez ici pour voir comment profiter de cette offre spéciale. Ce sera temporaire, a priori, donc… 🙂

En attendant de vous croiser dans les travées de la foire, je vous dis merci à tous / toutes de me suivre et bonne fin de journée ! 🙂

 

Message concernant la foire aux cadeaux:

** Ne manquez pas cet évènement unique!
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** J-1 pour l’ouverture de la première Foire aux Cadeaux Auto-Edition. Obtenez gratuitement des dizaines de livres numériques de qualité.
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Bonjour,

L’ouverture officielle de la première Foire aux Cadeaux Auto-Edition jamais organisée est pour demain.

Ce moment tant attendu est enfin arrivé et fait le buzz dans le monde de l’auto-édition.

Depuis trois semaines maintenant, des dizaines d’auteurs ont préparé des dizaines de cadeaux (la plupart sous forme de livres numériques), et tout est fin prêt pour l’ouverture.

Déjà disponibles de nombreux livres dans les thèmes les plus variés vont vous être offerts GRATUITEMENT:
* Fiction
* Non fiction
* Guide pratique
* Autres

Le tout estimé à plusieurs centaines d’euros, mais totalement gratuit pour vous (et il en arrive tous les jours).

Alors, surveillez bien les prochaines informations concernant cette foire aux cadeaux que je ne manquerai pas de vous donner et surtout ne loupez pas l’ouverture demain vendredi 24 avril.

Bien amicalement,

Bruno Challard

Cliquez ici pour accéder à la foire (vous pouvez la visiter mais aucun téléchargement n’est encore possible avant son ouverture officielle au public demain)

PS: en tant qu’auteur, il est toujours possible de s’inscrire (et rejoindre ainsi les 32 auteurs déjà présents) pendant toute la durée de la foire qui va durer près de 2 mois.

Cliquez ici pour accéder au formulaire d’inscription.

Entraide entre auteurs indépendants et marketing du livre

« Entraide entre indépendants et marketing du livre »

Ces deux sujets, à la base, semblent n’avoir que peu de points communs.

Dans un cas, on essaye de fédérer plusieurs auteurs pour qu’ils conjuguent leurs efforts en direction d’un objectif commun, quel qu’il soit.

Dans un second cas, un auteur tente de gagner des lecteurs par la promotion de son/de ses œuvre(s).

Je pense pourtant qu’un auteur gagnera forcément à élaborer des stratégies marketing en collaboration avec ses confrères. Et j’ai le sentiment de n’être pas seul à le penser, si j’en juge par cet article (en anglais de David Gaughran. Il y est question d’envois coordonnée par deux auteurs (Matt Iden et Nick Stephenson) d’emailings vantant le livre de l’autre (avec cadeau « physique » – une liseuse kindle, en l’occurrence – à la clé, mais pas seulement.

Le travail collaboratif entre auteurs peut prendre plusieurs formes. En ce qui me concerne, j’en ai testé quelques-unes :

J’ai écrit plusieurs textes à quatre mains (cf mes textes parus sous le pseudo Agreste Piaf, qui ont été écrits en collaboration avec Sylvain Renée de la Verdière.

Je participe aussi, régulièrement, à l’atelier d’exercices d’écriture en ligne d’Asphodèle (tiens, d’ailleurs, il y a une session cette semaine).

Il s’agit d’écrire, puis de publier, un court texte (moins de 700 mots, désormais) sur un thème précis (cette semaine, c’est le thème du « désir » qui a été choisi), et d’y incorporer une liste d’environ 20 mots, qui sont proposés par les participants eux-mêmes. À une époque pas si lointaine, je participais aussi à l’atelier du même genre organisé par Olivia Billington. Je produisais alors une nouvelle par semaine.

Pour relire mes textes produits dans ce cadre-là, consulter la rubrique « Ateliers d’écriture en ligne ».

Enfin, j’ai récemment écrit une courte nouvelle (1 300 mots) intitulée « Un froid glacial », inspiré par un thème (la photo d’une salle de bal en ruine) trouvé sur le blog de Guy Morant. Lui-même a joué le jeu, sur la base d’une autre photo issue du même article de son blog, partageant le même dimanche un texte intitulé « Whisky ».

Nous nous sommes d’ailleurs demandé, Guy et moi-même, s’il ne serait pas intéressant d’étendre le concept : réunir plusieurs participants autour d’un thème unique, une fois tous les deux ou trois mois, avec publication commune à la clé.

Pourquoi pas ? Que les auteurs intéressés se dénoncent ! J

Et le marketing, dans tout ça ? me demanderez-vous sans doute.

On y vient. Mais songez qu’une action concertée par plusieurs auteurs aura immanquablement plus d’impact que si ces mêmes auteurs tentaient de tirer la couverture vers eux de façon individuelle, ne serait-ce que parce qu’on n’a pas tous les mêmes contacts. La preuve, le dimanche où j’ai publié le texte écrit en collaboration avec Guy Morant, mon blog a connu une bonne fréquentation (plus de 80 pages vues : en ce qui me concerne, c’est beaucoup).

Je suis novice en matière de marketing, il faut bien l’avouer. Je suis novice en matière de publication aussi, alors… Mais je fais des efforts pour me soigner ! Déjà, publier sur amazon a été un pas énorme.

Avant, je partageais des textes sur un blog privé. Puis, cocyclics est passé par là, suivi d’un concours de nouvelle organisé par le blog « Notre Nouveau Monde » (merci à Aramis Mousquetayre, que je salue au passage). Depuis, je m’auto-édite. D’une façon encore un peu timide, je l’avoue, puisque la majorité de mes écrits terminent sur ce blog, accessibles gratuitement.

J’entends déjà les cris de ceux qui considèrent que publier gratuitement, c’est dévaloriser le travail de l’artiste. Je ne suis pas d’accord. La « perma-gratuité » est un outil marketing parmi d’autres, qu’il faut savoir manier avec subtilité. Cela implique de le faire avec certains textes, dans certaines conditions, à certains moment précis (à moins que ce ne soit l’inverse ?).

Démonstration : j’ai pu lire ici ou là un auteur ou un autre dire que son roman publié sur amazon avait dégringolé dans les classements suite à une période de gratuité, alors qu’il marchait bien avant.

Je ne crois pas que passer un livre de « payant » à « gratuit » puis inversement soit une bonne idée. Je crois qu’un livre doit être gratuit ou payant, pas les deux, de façon à ce que la ligne de conduite de l’auteur soit claire aux yeux du lecteur.

Ou alors, il faut le faire dans certains cadres précis. Par exemple, proposer son livre à la vente sur amazon de façon payante et le proposer en tarif réduit (voire gratuit) en échange d’une action concrète de la part du lecteur.

Quel type d’action serait attendu de la part du lecteur potentiel ?

Au hasard : inscription à la newsletter de l’auteur. J

C’est d’ailleurs ce que je m’apprête à faire avec mon « Chant de l’Arbre-Mère », spécifiquement via la foire aux cadeaux de l’auto-édition. Il s’agit très certainement d’une occasion temporaire, qui s’ouvrira dès le 24/04 prochain ! Profitez-en, il n’y en aura pas pour tout le monde. (naaan, je rigole ! Enfin, je crois… ^^’)

Pour plus d’informations sur cette offre temporaire, cliquez ici.

À ce propos, si vous voulez commencer à découvrir ce texte, j’ai commencé à le partager sur Wattpad. Je compte pré-publier ainsi l’intégralité du premier épisode de ce « roman-feuilleton ».

Cette idée de la perma-gratuité, Guy Morant en parle d’ailleurs dans un article datant du week-end dernier. Il y expose les stratégies de marketing qu’il compte exploiter dans un proche avenir. Un article intéressant, que l’on pourrait sous-titrer ainsi : « de la perma-gratuité et de l’usage d’un newsletter ». Nick Stephenson fait lui-même un grand usage du « permafree », avec semble-t-il pas mal de succès.

Pour aller plus loin sur le thème de l’entraide entre indépendants :

Nous autres, auteurs indépendants, avons tout intérêt à nous unir pour avoir plus d’impact auprès des lecteurs. Cela peut se faire via :

  • La mise en commun de nos écrits (cf exemple de l’écriture à 4 mains ainsi que de la publication coordonnée d’un texte en commun avec Guy Morant). Pourquoi ne pas, in fine, envisager des publications communes à titre payant sur Amazon ? Les auteurs anglo-saxons le font déjà.
  • Une communication croisée dans nos newsletters respectives. En effet, les ventes croisées entre nos lecteurs sont un autre atout. Il ne faut pas négliger la puissance du « ceux qui ont acheté tel auteur ont acheté tel autre ». Inciter vos lecteurs à acheter le dernier livre d’un auteur indépendant au style similaire pourrait bien inciter, indirectement, les lecteurs de cet autre auteur à découvrir vos livres !
  • La mise en place de « lotteries » communes, avec livres papier d’autres auteurs à la clé. Là encore, Nick Stephenson l’a fait. Étant inscrit à sa newsletter, j’ai reçu une invitation de sa part à participer à une grande loterie avec, à la clé, et pour une personne unique, la possibilité de gagner une quinzaine de romans policiers (version papier !) d’auteurs indépendants. Par contre, les zones géographiques étaient restrictives et la France ne faisait pas partie des pays acceptés, hélas…
  • Pourquoi pas l’utilisation d’un site de vente commun aux auto-édités ? Bruno Challard le propose, il me semble bien, avec sa Librairie de l’auto-édition. Problème : le site semble mal référencé par google…
  • Réalisation d’interventions croisées sur nos blogs respectifs: interviews ? Article invités ? Échange de liens ? Toutes les idées sont les bienvenues !
  • On pourrait étendre le champ de nos réflexions en dehors du milieu du livre, par exemple en lien avec l’industrie des jeux vidéo, de la musique ou des YouTubers / booktubers. Jean-Sébastien Guillermou a ainsi composé une bande-annonce pour sa trilogie des « pirates de l’escroc-griffe» (un livre dont je vous recommande chaudement la lecture – une chronique est d’ailleurs en préparation – et qui peut s’acquérir sur amazon pour la modique somme de 4,99€). Là, ça devient quand même plus compliqué à réaliser, il faut bien avouer…
  • [EDIT, sur une suggestion de Sophie G.Winner]: publier dans un ebook commun les premiers chapitres des livres de plusieurs auteurs différents. trois possibilités: classer les textes retenues par « genre » (eg: un florilège « fantasy », un autre « sf, policier, romance… »), mixer les textes quel qu’en soit le genre, ou faire les deux à la fois. Je serais plus d’avis de choisir la troisième option, histoire de répondre à la fois à la volonté de certains de ne lire qu’un certain genre, tout en permettant à ceux qui le souhaitent de faire des découvertes.

 

Bon, on va s’arrêter là, sinon je ne sais pas jusqu’où ça va nous mener, tout ça. ^^’

Dans un prochain article (parution dimanche prochain, a priori), je parlerai plus en détails du statut si particulier de l’auteur indépendant et de son rapport au marketing.

Restez en alerte !

En attendant, profitez du beau temps. 😉

les plateformes pour partager vos écrits – wattpadez vous la vie !

Wattpad, Tellyon, Welovewords, sans parler de tous ces forums où l’on peut partager ses écrits et espérer (parfois en vain) un commentaire…

A quoi servent ces plateformes?

Plusieurs hypothèses me viennent à l’esprit, que je développerai par la suite :

1/ Gagner des lecteurs en leur proposant de vous découvrir à moindre frais

2/ Espérer des contributions constructives pour améliorer votre prose

3/ Laisser des traces de vous un peu partout en espérant que ça attire le chaland

4/ Donner de la matière à la rédaction d’un article de blog ^^

Bon, j’avoue, l’hypothèse n°4 n’est pas très sérieuse.

D’un autre côté, mes expériences Tellyon + Welovewords me prouvent que l’hypothèse n°2 n’est pas davantage sérieuse, au final. Si c’est de ce genre de retour que vous avez besoin, privilégiez plutôt les sites de bêta-lecture (type Cocyclics ou Imperialdreams)

J’ai testé Welovewords et Tellyon, et je peux vous dire qu’en terme de retour, ça se limite à « j’aime / j’aime pas ».

Wattpad, je découvre tout juste, je ne peux donc rien en dire pour le moment. Peut-être viendrais-je alors enrichir cet article lorsque j’aurai une expérience suffisamment étoffée en la matière.

Par contre, je pense que Welovewords peut avoir un intérêt par rapport à l’hypothèse n° 1 (gagner des lecteurs). Disons que sur cette plateforme, les lecteurs réagissent généralement à votre prose et qu’au moins, on sait si ce qu’on écrit plaît, ou pas. Ce n’est, par exemple, pas trop le cas de Tellyon.fr, sur lequel j’ai récolté un unique commentaire.

Bon, j’avoue avoir été un peu actif sur WLW à une époque, alors que je ne l’ai jamais vraiment été sur Tellyon.fr. Je me suis « contenté » d’y partager une série de fantasy (déjà partagée sur WLW, d’ailleurs) du nom de « Arkahn la froide-lame ».

Il s’agit d’une fresque épique composée de 36 épisodes très courts. Le plus volumineux pèse 500 mots, la moitié fait à peine 100 mots. Un jour, je reprendrai intégralement cette série et en ferais quelque chose de plus consistant. Mais bon, en attendant ce moment, vous avez déjà une série complète (elle est finie) et dont l’intrigue se déroule dans l’univers des Terres Sombres

[Edit « Tellyon »]: je pense que mon problème de manque de retours des lecteurs est sans doute majoritairement lié à un manque d’investissement de ma part sur ce site. Suite à mon dernier partage, j’ai eu un commentaire, contre aucun sur WLW à ce stade. De plus, le compte twitter de Tellyon a retweeté cet article. (merci à eux, au passage ! )

À ce propos, cf deux courtes nouvelles partagées sur la base de cet univers sur mon blog : « Le choc des titans » et « L’accueil d’une nouvelle fée ».

Spécificité Welovewordesque : ils organisent régulièrement des concours d’écriture. En ce moment, par exemple, il est possible de gagner la publication d’une nouvelle érotique dans VSD.

C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert ce site, à la base. Ils venaient de lancer un concours de synopsis + accroche de roman, avec une publication à la clé. De plus, les administrateurs semblent très actifs et ils répondent vite et bien aux mails.

Côté Tellyon aussi, ils répondent vite aux mails, mais je n’ai pas l’impression qu’ils proposent d’activités annexes autour de l’écriture, contrairement à WLW.

Pour ce qui est de Wattpad… encore une fois, je commence tout juste ! J Revenez d’ici quelques semaines, j’aurais sans doute plus à dire sur le sujet ! J

Du coup, comme il faut bien commencer par quelque chose, j’ai choisi de partager, semaine après semaine, le premier épisode de mon roman de SF en cours d’écriture : le chant de l’Arbre-Mère. La publication de cet épisode se fera d’ailleurs chaque vendredi soir, sur les trois plateformes citées au début de cet article :

Partage sur WeloWords

Partage sur Tellyon.fr

Partage sur Wattpad

Bonne lecture !

Un froid glacial…

2015 - 04 - 06 - Blog Guy Morant - salle de bal abandonnée à Detroit

Ce soir (on était lundi de Pâques, le 6 avril 2015), j’ai écrit un court texte (1 300 mots), en tirant mon inspiration d’une photo.

Cette photo, je l’ai trouvée sur le blog de Guy Morant, en en-tête d’un intéressant article sur l’influence des ruines sur la littérature.

Pour information, Guy s’est également emparé d’une photo de ruines et en a tiré un texte, que vous pourrez lire ici. Par ailleurs (et même si « Whisky », son texte d’aujourd’hui, n’est pas orienté jeunesse), Guy est auteur de romans à destination de la jeunesse. Vous pourrez facilement le retrouver sur Amazon.

Pour en revenir au sujet : les photos de ruines, ça me fascine. D’ailleurs, ça porte un nom : l’urbex. Vous trouverez en fin d’articles des liens vers des sites d’urbex qui m’ont servi de documentation.

2015 - 04 - 06 - Blog Guy Morant - tête de chat ou tigre dans un parc d'attraction à l'abandon

Voici ce que j’en disais, lundi après-midi, sur Facebook :

« Les ruines ont toujours été une grande source d’inspiration pour nombre d’auteurs / artistes / photographes / etc… (catégories non exclusives les unes des autres, NDLR. Surtout la catégorie « etc… », d’ailleurs. je me sens très « etc… », moi même, parfois ^^’)

Bref, je trouve à la fois tristes et poétiques, ces visions d’un temps passé (pas forcément très lointain, d’ailleurs). Se dire qu’à un moment, des gens passaient en petit train dans la gueule ouverte de ce chat aux couleurs étonnantes me remplit de stupeur. Où sont-ils passés ? Que sont-ils devenus ? »

Voici où en étaient donc mes réflexions sur le sujet lorsque j’ai décidé de passer à l’acte et de prendre Guy au mot. Après tout, ne disait-il pas, sur son blog : « à partir de la photo ci-dessus, imaginez une suite à cette petite accroche ».

L’accroche en question, ce sont les quatre premières lignes du texte qui va suivre Je me suis permis de changer le premier mot « Elle » par un prénom : « Lilith ». Mais en dehors de ça, je pense avoir respecté l’énoncé du sujet. ^^’

Place, donc, à cet exercice d’urbex littéraire. Si vous êtes tentés de prendre la suite, n’hésitez surtout pas ! Cherchez une photo, un lieu, et lancez-vous sans (trop) réfléchir ! Revenez ensuite me donner le lien vers votre texte, une fois que vous l’aurez publié.

PS: pour la version en anglais de cet article, cliquez ici.

Pour télécharger le texte en format epub / kindle / pdf, vous pouvez vous rendre ici.

Instructions:

* Pour l’application Kindle

* Pour l’application Nook

* Pour l’application Kobo

Désolé, les instructions sont en anglais. Je vais essayer de les trouver en français asap.

 

À vos marques, prêts, lisez !

 

Détroit, le 28 mars 1991.

Lilith ramassa le bouquet de mariée desséché et ferma les yeux. Aussitôt, la vision de ce passé révolu envahit son esprit. Elle entendit la musique, jouée par un orchestre de jazz, sentit à nouveau les parfums des danseuses et celui de ces roses qui composaient le bouquet. Autour d’elle, le tourbillon de la fête lui donnait le vertige.

Soudain, tout s’arrêta. Lilith fixa son bouquet des yeux : il venait de perdre ses derniers pétales. Ils flottèrent avec lenteur jusqu’au sol, rejoignant dans une immobilité totale la fine couche de poussière qui recouvrait tout dans la salle de bal.

— Mais qu’est-ce qui a bien pu se produire ici ? Que sont-ils tous devenus ?

La voix de Lilith résonna entre les murs entretissés de toiles d’araignées, aux couleurs passées. Dehors, à plusieurs blocs de là, le bruit des klaxons emplissait l’atmosphère malgré l’heure tardive. Il était bientôt minuit, mais les embouteillages n’en finissaient pas.

Les gens fuient. Mais quoi ? Et pour aller où ? Je ne suis même pas sûre qu’ils le sachent eux-mêmes.

Une semaine plus tôt, à peine, la salle de bal dans laquelle elle se tenait était encore animée, envahie par une richissime populace. En une minute, non, en une poignée de secondes, tout avait changé. Les danseurs s’étaient figés, tout d’abord, avant de s’écrouler. L’orchestre s’était tu et la décrépitude s’était installée. De là, elle avait gagné l’étage d’en dessous, puis les suivants, telle une silencieuse gangrène. Le lendemain, le bâtiment tout entier avait pris dix ans d’âge, puis vingt, puis trente. L’hôtel Lee Plaza n’était plus qu’une ruine branlante, désormais, et les maisons des environs n’avaient pas été épargnées.

Lilith s’approcha d’une fenêtre ouverte et voulut la refermer : l’aluminium du chambranle lui resta entre les mains. Les vitres, quant à elle, s’en désolidarisèrent et chutèrent, se transformant au contact du sol en une fine poussière blanche. Lilith lâcha le morceau de métal qu’elle tenait encore. Il subit le même sort que les vitres. Lilith avait déjà assisté plusieurs fois à ce curieux phénomène ces dernières heures et n’était donc pas surprise. Elle avait visité la maison d’en face. Aidée par les gros titres du journal local, elle avait compris que tout pourrissait à vitesse grand V dans un rayon d’un ou deux kilomètres alentour.

Même si les autorités se voulaient rassurantes, Lilith songea que la ville tout entière connaîtrait rapidement un destin similaire. Et s’il n’y avait réellement eu aucun risque, sanitaire ou autre, comme le prétendait la propagande municipale officielle, le quartier du Lee Plaza Hotel n’aurait pas été bouclé. Des barrages avaient été disposés un peu partout, bloquant toutes les avenues et ruelles à plusieurs kilomètres à la ronde. Cela n’avait pas aidé Lilith à approcher du Lee Plaza Hotel, mais elle avait fini par trouver un chemin de traverse, non surveillé.

Certains avaient parlé de restaurer la loi martiale et d’empêcher les habitants de Détroit de quitter la ville, voire même leur domicile… Il est vrai que la panique se généralisait et même sans mentionner les effets de la décrépitude, au rythme où les gens fuyaient, il n’y aurait plus âme qui vive à Détroit avant la fin du mois.

Des coups de feu éclatèrent, au loin. Ceux qui n’avaient pas de voiture en voulaient une. Ceux qui en avaient une… hé bien, ils avaient plutôt intérêt à avoir des vitres blindées et à ne pas ouvrir leurs portières tant qu’ils resteraient coincés dans la zone.

Songeant qu’elle ne reverrait jamais sa propre voiture, garée dans un parking municipal, non loin, Lilith haussa les épaules. Elle se baissa pour ramasser un journal. Elle s’intéressa à la date : 20 mars 1991.

Le jour où tout a commencé…

Le plus troublant, dans tout cela, était sans doute les disparitions. On n’avait vu sortir personne de l’immeuble et il en était allé de même dans tout le quartier. Cinquante mille personnes avaient été rayées de la surface de la planète en quelques dizaines d’heures et personne n’était au courant de rien.

Une brise légère souleva un épais nuage de poussière ocre. Lilith fut prise d’un frisson glacial et ramena les pans de son manteau sur elle.

Mais pourquoi je suis là, moi ?

Elle connaissait la réponse mieux que quiconque, bien sûr : son frère, Mathéo, faisait partie des disparus. Un frère qu’elle ne voyait plus guère qu’une fois l’an et qu’elle n’avait pas reconnu la dernière fois qu’ils s’étaient trouvés face à face. Amaigri, les yeux hallucinés, il lui avait fait peur et elle s’était promis de ne plus accepter ses invitations. C’était il y six mois et elle avait tenu parole, depuis. Ça n’avait pas empêché Mathéo de la harceler de lettres et de coups de fil. Elle était au téléphone avec lui lorsque tout s’était arrêté, que ça s’était produit. Mathéo était tellement excité qu’elle n’avait presque rien compris de ce qu’il lui avait dit.

J’ai réussi ! avait-il crié, fou de joie. J’ai retrouvé ce livre dont je t’ai parlé, l’autre fois. J’ai pu réaliser les expériences suggérées et certaines ont été couronnées de succès. Tu sais, le (…) — là, elle n’avait plus rien entendu pendant plusieurs secondes — et puis aussi (…). Hé, tu m’écoutes ?

— Mathéo, je te capte mal, avait-elle répondu d’une voix lasse.

Son mari l’attendait allongé sur le lit et elle n’avait qu’une hâte : raccrocher.

— Je te vois venir : tu ne me feras pas le foutu coup du tunnel, je sais que tu es chez toi. Et puis, en fait, tu vas plutôt me rejoindre. Je te montrerai quelque chose. Ça dépasse tout ! Il FAUT que tu contemples ça de tes propres yeux. J’ai vraiment réussi ! Si je te disais ce que je suis parvenu à accomplir, tu ne me croirais pas. Je te jure que c’est…

Il y avait eu un blanc et Lilith avait attendu quelques instants que le son revienne. Mais au bout d’une longue minute, ça avait coupé. Elle avait aussitôt rappelé, pour tomber sur un message anonyme l’avertissant qu’il n’y avait « pas d’abonné à ce numéro ».

Une légère brume se formait à chacune des expirations de Lilith, à présent. Elle courut ramasser sa polaire et remit son manteau par-dessus, mais très vite, le froid s’accrut encore.

Ça vient d’en haut, je crois.

Sans réfléchir, elle sortit de la salle de bal et gravit les marches du grand escalier. Elle dut se concentrer : elle ne voulait pas s’appuyer aux garde-fous branlants et risquer ainsi de faire une chute de plusieurs dizaines de mètres. Lorsqu’elle fut enfin sur les toits, elle en eut le souffle coupé : de là-haut, la vue sur Détroit était grandiose ! Lilith sentit son cœur se serrer. Là encore, la décrépitude avait laissé des marques clairement visibles de son œuvre destructrice : le sol de la première des deux tours triangulaires qu’elle visita était jonché de parpaings et de barres de fer rouillé. De larges pans de toitures manquaient, au travers desquels s’infiltraient les rayons de lune — et elle aurait facilement pu faire le grand saut. Seule l’absence de certitude qu’elle retrouverait ainsi son frère empêcha Lilith de commettre l’irréparable.

La mort dans l’âme, elle se rendit à la seconde tour triangulaire, de l’autre côté du bâtiment. Ici aussi, le toit se trouvait en piteux état et une pénombre épaisse, étouffante, régnait dans la pièce carrée.

Il fallut quelques instants à Lilith pour se rendre compte qu’elle n’était pas seule. Une silhouette sombre, aux contours flous, se tenait là, son regard tourné vers la cité en contrebas. La créature était presque invisible, mais le souffle glacial qu’elle exsudait l’environnait d’une vapeur blanchâtre au sein de laquelle son corps à la peau noire et craquelée se découpait nettement. Par endroits, on pouvait même entrapercevoir le squelette blanc-ivoire de la créature. Ses mains, notamment, n’étaient que ligaments entrecroisés et ossements mis à nu. Elle était grande, alors qu’elle était recroquevillée sur elle-même.

Elle tremblait.

Lilith fit un pas en arrière, mais la créature tourna vers elle ses deux yeux aux pupilles d’un rouge flamboyant. Elle ouvrit une large gueule dépourvue de dents et se passa sur ses lèvres minces une langue effilée, plus souple et longue que celle d’un serpent. Le sol sur lequel elle reposait était devenu tellement fin qu’on pouvait presque voir au travers.

Lilith voulut crier, mais sa langue resta collée à son palais. Elle voulut courir, mais ses jambes étaient prises dans le givre. Elle voulut lever les bras pour se protéger, mais ils se rompirent au niveau des coudes et glissèrent jusqu’au sol, où ils éclatèrent en une myriade d’échardes liquides.

Les dernières pensées de Lilith furent pour son frère : Mathéo, qu’as-tu fait ?

Puis, ses yeux se fermèrent et les ténèbres l’envahirent.

 

Sources :

http://www.freaktography.ca/abandoned-detroit/

http://www.freaktography.ca/wp-content/gallery/abandoned-detroit/Abandoned-Detroit-Ballroom.jpg

http://www.freaktography.ca/wp-content/gallery/abandoned-detroit/DSC_0045.jpg

http://detroiturbex.com/content/downtown/leeplaza/index.html

http://www.guymorant.com/cinq-usages-des-ruines/

La foire aux cadeaux de l’auto-édition

Bonjour tout le monde ! La semaine est enfin terminée, et je peux vous dire qu’il était temps que le week-end arrive… Le réveil fut rude, ces deux derniers jours, chez moi.

Et vous, ça va ? J

Cette semaine, je vous ai préparé une surprise.

J’ai relevé le gant d’un challenge suggéré par un autre auteur, sur son blog. Il fallait, à partir d’un incipit (début de texte en 3-4 lignes) et d’une photo de ruines, écrire une courte nouvelle.

Cela a donc donné un texte d’un peu plus de 1 000 mots (15-20 minutes de lecture à tout casser) : « Un froid glacial ».

Je l’ai également traduit en anglais, le titre devenant « A blistering cold ».

J’espère que vous serez nombreux à le lire. D’ailleurs, l’auteur à l’origine de ce challenge a également rédigé une nouvelle, un peu plus longue que la mienne (environ 3 500 mots). Son approche fut aussi un peu différente. Là où je me suis laissé porter par le récit, il a davantage « programmé » les événements de son texte.

Il ne s’agira bien sûr pas de juger les textes les uns par rapport aux autres, mais juste de les savourer tous deux avec bonheur ! Ce sera notre cadeau du week-end, et nous espérons qu’il vous plaira.

Revenons, à présent à nos moutons :

« La foire aux cadeaux de l’auto-édition ». Kézako ? Quo vadis, même !

C’est la première fois que je participe à ce genre d’événements, je l’avoue. J’aurais donc du mal à en parler d’expérience, mais voilà ce que j’en sais :

1/ Le site ouvrira ses portes aux visiteurs le 24 avril prochain, mais rien n’empêche d’aller d’ores et déjà y jeter un œil, au contraire !

2/ C’est ouvert aux auteurs indépendants désireux de se faire connaître. Pour savoir comment faire, vous pouvez télécharger ce petit guide. Est-ce ouvert aux auteurs édités de façon traditionnelle ? Pas cette fois-ci, mais peut-être la prochaine fois?

3/ En échange d’un cadeau offert par les auteurs inscrits, les visiteurs de la foire auront la possibilité de (seront incités à) s’inscrire à la newsletter des auteurs concernés.

4/ L’inscription sur le site est gratuite pour tout le monde (auteurs et, bien sûr, visiteurs).

5/ Vu qu’il y a déjà moult auteurs inscrits, il va de soit qu’il y en aura pour tous les goûts. Il y a d’ores et déjà 4 titres partagés. J’essaierai de partager le mien d’ici dimanche soir.

Science-fiction et fantasy devraient être au programme, bien sûr, mais pas seulement : thriller / policier / romance devraient faire partie de l’aventure, si les statistiques sont respectées un minimum.

Si, donc, la littérature « de genre » (Science-fiction, fantasy, fantastique, etc.) n’est pas votre tasse de thé (et il en faut pour tous les goûts !), ne soyez pas rebutés et n’hésitez pas à aller jeter un petit coup d’œil ici ! J

 

En ce qui me concerne, voici les cadeaux que je compte offrir à mes abonnés (présents et futurs) :

*             Spécifiquement dans le cadre de la foire aux cadeaux : « Chronique d’une humanité augmentée » (recueil de quatre nouvelles d’anticipation — SF) ;

*             Hors foire aux cadeaux (mais peut-être de façon temporaire) : Tous les épisodes de ma future série de SF « Le chant de l’Arbre-Mère ».

Le tout vous étant envoyé directement dans votre boite mail, sous tous les formats classiques et connus : epub, kindle, pdf. Pratique, non ?

Voici les liseuses concernées par ces « formats » de fichiers : nook / kobo / kindle / ipad et autres I-machines.

Je ratisse large, n’est-ce pas ?

Restreindre son lectorat ne me paraît pas forcément le meilleur choix. C’est celui que j’avais fait lors de la parution des « Chroniques d’une humanité augmentée », mais ce ne sera plus le cas à l’avenir. D’ailleurs, ce premier recueil n’est désormais plus en exclusivité Amazon, je vais donc pouvoir le proposer sur d’autres plateformes.

Je réfléchis d’ailleurs très sérieusement à exploiter les possibilités de la plateforme de BOD (book on demand) ou encore celle de Lulu, que ce soit pour « Chroniques (…) » ou pour mes prochaines publications, « Le chant de l’Arbre-Mère » en tête.

Sinon, pour celles et ceux qui n’ont pas de liseuse et qui se demandent s’ils pourront lire quand même, je vous rassure tout de suite : il est possible de télécharger des applications kindle / kobo gratuitement sur un ordinateur (je rajouterai ici un lien expliquant tout cela dès que possible), et je serais surpris si vous deviez me dire que vous ne pouvez pas ouvrir les fichiers pdf sur votre ordinateur.

Pour en revenir à la Foire aux Cadeaux, si vous avez besoin de renseignements, vous pouvez télécharger ce très pratique (et court) guide à destination des auteurs désireux de s’inscrire.

Quant aux visiteurs potentiels, c’est ici que ça se passe.

Ah, j’entends une question. Je vous écoute ?

« On ne savait même pas que tu avais une newsletter ! »

Oui, certes…

Cela fera l’objet d’un prochain article, rassurez-vous. J J’en mettrai le lien ici même dès mercredi soir prochain.

En attendant, le mot de la fin sera pour vous inciter, encore une fois, à vous rendre sur le site de la foire et à poser toutes questions utiles à votre serviteur ou de façon plus directe, à Bruno Challard, l’homme derrière l’idée de la « Foire aux cadeaux ». Un grand merci à lui !

Je vous souhaite un bon repos dominical week-end et vous dis « à dimanche », si vous le voulez bien !

Pourquoi nous écrivons tous…

J’ai participé il y a peu de temps à un projet de « livre-chorale ».

L’initiateur du projet n’est autre que Frédéric Clémentz, du blog « écrire et s’enrichir« .

Cet ebook est sorti il y a quelques jours et, cerise sur le gâteau, il est en téléchargement gratuit. Alors, pourquoi s’en priver?

Les sentinelles du rêve

2015 - 04 - 06 - Article - Pourquoi j'écris - couverture du livre-chorale de Frédéric Clémentz

Je me permets de vous retranscrire ma propre intervention. N’hésitez pas à venir exposer la votre en commentaire ! Plus on est de fous, plus il y a de riz !

Parfois, je me dis que ma vie serait plus facile si je n’écrivais pas.

Écrire prend du temps, réclame de l’énergie, de la patience, de la persévérance. Écrire est un métier et à ce titre, c’est une activité exigeante. Oui, il m’est arrivé de me forcer à allumer mon ordinateur pour me mettre à l’ouvrage. Si je devais attendre le bon vouloir de ma muse pour noircir des pages, je crois bien que j’attendrais encore.

Alors qu’avec un bon coup de pied au derrière… Efficacité garantie !

Mais dans ce cas, pourquoi écris-tu ?

J’écris parce que j’adore créer des univers. J’écris parce que voir évoluer mes intrigues et regarder vivre mes personnages alimente mon plaisir ! J’écris parce que j’aime recevoir des retours critiques, même négatifs, du moment qu’ils sont constructifs et me font progresser.

J’écris parce que, au même titre que la lecture, les films et la musique, l’écriture m’aide à rêver et à m’évader.

Et puis, parfois, me voici confronté à des émotions confuses, des bouffées d’angoisse. Alors, oui, poser ces sentiments négatifs sur le papier à travers une fiction permet de dépasser l’émotion, puis, au terme d’une lutte toujours violente, voire sanglante, la terrasser. C’est ma méthode.

Et vous, quelle est votre méthode ?

Mais pour être tout à fait franc avec vous, à travers l’écriture je vise un autre but, beaucoup moins avouable.

Un jour, je le crois, les Nouvellistes domineront le monde. Je croise les doigts pour que ce jour-là, le Dieu de la Nouvelle et des Courts Écrits daigne me reconnaître comme son fidèle serviteur. Peut-être, alors, épargnera-t-il mon âme ?

Amis lecteurs, je vous le dis : fantastique, magie, ou science-fiction ne sont que la vie. Alors, comme pour la vie, je vous invite à les dévorer !

Bon lundi de Pâques !