Promouvoir ses livres et les rendre visibles sur internet et ailleurs – partie 1/2

JOUR n° 1 : (vous y êtes)

1/ Promotion avant / pendant / après la publication

2/ Perma-gratuité

3/ De l’intérêt de créer un site internet

 

JOUR n° 2 :

1/ De l’intérêt d’une newsletter

2/ Les promos Facebook et Twitter

3/ Les mots-clés de vos ebooks vendus sur Amazon

4/ Variations sur un même thème : l’uniformité des campagnes de publicité est un tue-client.

5/ La multiplication des points de vente : bon plan, ou fausse bonne idée ?

6/ Un petit zoom sur le livre papier

7/ Zoom sur la « presse-papier », les SP (livres papiers), la communication « tradi ».

8/ Travail croisé entre illustrateur et auteur

Conclusion.

 

Il y a quelques jours, on m’a posé la question suivante :

« En effet, ce n’est pas facile de vendre beaucoup d’exemplaires… Penses-tu que c’est possible pour un indépendant de réussir un jour à vivre de son travail ? Et si oui, de quelle façon ? Avec quels outils et quelle stratégie ? »

À mon sens, il n’y a pas 36 façons de réussir à percer, dans le monde sans pitié de l’édition indépendante. Il y en a une dont l’efficacité n’est pas à démontrer : il s’agit de gagner en visibilité.

 

Oui, ok, mais comment faire ?

Bon, vu la place de mon unique ebook (« Chroniques d’une humanité augmentée ») dans les classements d’Amazon, je ne vais évidemment pas m’appuyer sur ma propre expérience de la chose (ou seulement de façon partielle), cela va sans dire.

Ce que je vais tenter d’expliquer s’appuie donc sur les infos marketing que j’ai glanées ici ou là. Une partie de ces infos provient de Nick Stephenson, une autre de David Gaughran (tous deux anglophones, donc  attention : ce n’est pas le même public !), le reste me vient de divers auteurs francophones (Alan Spade, Jacques Vandroux, Bruno Challard, Lise Journet, etc.).

 

1/ Dans un premier temps, nous étudierons différents axes de communication Avant / Pendant / Après la publication.

2/ Puis, nous parlerons de perma-gratuité.

3/ Enfin, nous étudierons la mise en place d’un site internet.

 

En synthèse, il y a — selon moi — plusieurs armes marketing à utiliser (en parallèle) :

 

1/ Une présence sur la toile AVANT publication / le jour J / après publication :

Avant :

  • Contactez des blogs littéraires en fonction de votre popularité :

Si c’est votre premier ebook, inutile de chercher à attirer l’œil du plus gros chroniqueur littéraire du coin, il ne vous entendra même pas hurler dans la masse des mails qu’il reçoit.

 

  • Zoom Booknode : il semble possible d’ajouter la date de sortie de votre livre sur booknode. Je testerai ça à la sortie de mon prochain roman.

 

  • Zoom Livr’addict : il est apparemment possible d’obtenir des chroniques « en grand nombre » en passant par Livre’addict. Je n’ai jamais testé cette option et ne peux vous en dire plus, mais ça fonctionne très bien pour les auto-édités, ça au moins c’est une certitude. Donc, contactez-les ! Mais attention : les chroniques seront publiées, qu’elles soient positives ou négatives (ce qui semble logique).

 

  • Zoom Babelio : jusqu’à preuve du contraire, ce site n’accepte pas les auteurs auto-édités.
  • [EDIT] Hé bien justement, preuve du contraire m’a été donnée, en commentaire de cet article ! Il semble possible d’être enregistrés sur Babélio sous format papier uniquement. Pour vous en convaincre, il suffit de rechercher les livres de Karine Carville sur Babélio.[/EDIT]

 

 

  • Zoom Iggybook :: il s’agit à la fois d’un blog / d’une page auteur, d’une plateforme de vente d’ebooks, etc.

 

 

  • Créez un événement FB :

Cet événement FB peut se coupler, à mon avis, avec l’utilisation du site woobox, qui permet de donner des cadeaux aux promoteurs les plus actifs d’une page FB. J’ai vu l’auteur indépendant India Drumond utiliser cet outil, sur son site internet (c’est un beau site, d’ailleurs, je trouve)

 

Le jour J :

  • Mettez un prix de lancement pas trop élevé (0,99€ ?) :

Laissez ce prix bas, par exemple, les 2 ou 3 premiers jours. En parallèle, contactez tous vos amis (enfin, quelques jours avant, laissez-leur le temps de se réveiller !) et demandez-leur d’acheter votre ebook le jour de sa sortie. Ou, si vous avez beaucoup d’amis et que vous êtes sûrs de leur fiabilité / obéissance / soumission, échelonnez leur « intervention » sur 2-3 jours.

 

Pourquoi échelonner ? Simple : Amazon semble privilégier les ventes « sur la durée » par rapport aux gros coups d’un jour. Donc, il vaut mieux 10 ventes par jour pendant 7 jours que 70 pendant une journée, a priori. Dans ce dernier cas, il semble que le livre redescend plus vite dans les classements, lorsque les ventes se tarissent. C’est à tester, bien sûr.

 

  • Là, je sens que ça pourrait faire polémique : pourrait-il être intéressant d’« acheter » des ventes lors des premiers jours suivants la publication ? ^^’ Autrement dit, envoyer un chèque cadeau à X lecteurs d’un groupe X ou Y de lecteur fiables et intéressés de façon à faire décoller les ventes les premiers jours, même si vous n’avez pas d’amis sur lesquels compter. Certains d’entre vous ont-ils déjà pratiqué ce type de « promo » ?
  • On pourrait rapprocher ce système d’une sorte de diffusion de type « office », mais appliquée à des ebooks d’auto-édités, vous ne trouvez pas ? Bien entendu, comme toujours, attention aux abus !

 

Après :

  • N’ayez pas peur de recontacter (gentiment !) certains de ceux de vos contacts FB qui ont déclaré « participer » à votre événement FB :

Cela aidera peut-être certains d’entre eux à se décider.

Attention : certains de vos contacts auront déclaré « participer » pour vous aider à rendre visible votre événement, pas pour acheter votre ebook. Même si ce n’est pas une aide directe au niveau des ventes, indirectement, ça peut toujours servir, donc n’oubliez pas de les remercier chaleureusement ! Qui sait, ça les décidera peut-être à acheter votre bébé, finalement ?

 

2/ La perma-gratuité ou « gratuité permanente » :

C’est l’idée selon laquelle mettre un de vos titres (le meilleur de vos titres, selon Nick Stephenson) en accès gratuit sur Amazon en fait un « aspirateur à lecteurs ». Aspirant tous les lecteurs potentiels désireux de vous découvrir, il montera peu à peu en classement (si vous communiquez bien sur ce titre ! D’où l’intérêt que ce soit votre meilleur ouvrage). Et plus il sera haut en classement, plus il sera téléchargé, donc plus il attirera de nouveaux clients.

À l’intérieur de cet ebook, en gros, gras, visible (joliment visible, ne soyez pas des brutes !) et surtout, au tout début de votre ebook, mettez un lien qui mènera ceux qui vous lisent directement vers la page d’abonnement à votre newsletter. Vous savez, celle où vous listez les avantages qu’il y a à s’abonner chez vous ! (plus d’infos sur ce point par la suite). Votre but est, là encore, d’aspirer les lecteurs vers votre newsletter ! Nous verrons pourquoi, par la suite.

Flash info « répétition » : remettez le même message en fin d’ebook, avec les mêmes liens ! Il ne faudrait pas que les lecteurs qui ont lu jusqu’au bout (donc qui ont aimé votre livre) puissent oublier l’existence de votre newsletter !

Flash info « perma-gratuité » : Comment rendre perma-gratuit un ebook sur Amazon ? Simple. Vendez-le sur une plateforme permettant la gratuité (Google Play en fait partie, je crois), puis mettez-le en vente via KPD (pas KDP select, par contre !) et informez l’équipe KDP de la disponibilité à titre gratuit de votre œuvre sur telle ou telle plateforme. La loi sur le prix unique des livres fera qu’ils s’aligneront sur le prix de vente de l’autre plateforme, donc votre book deviendra gratuit de façon permanente.

 

3/ Mettez en place un site internet :

Pour cela, vous avez plusieurs plateformes accessibles. Certains sont sur blogger, d’autres sur jimdo, d’autres sur wordpress (c’est mon cas).

Si vous ignorez quoi mettre en avant dans un site internet, n’hésitez pas à feuilleter ceci :

http://insights.bookbub.com/things-all-author-websites-need-to-have/

Sinon, allez voir à quoi ressemblent des sites tels que celui de :

India Drummond

David Gaughran

Nick Stephenson

WordPress peut vous apporter de bonnes solutions, mais privilégiez alors les thèmes wordpress « responsive », qui s’adaptent automatiquement à tous types d’écrans (PC, tablettes, smartphones, …).

Payez-vous un hébergement, aussi, de façon à pouvoir utiliser les plugins wordpress, plutôt que d’être limité (comme sur mon site actuel) par les (très) faibles possibilités offertes par la plateforme gratuite wordpress.fr.

Quel doit être le but de ce site ?

=> Il doit vous servir d’aspirateurs à abonnés pour votre newsletter en premier lieu, et informer vos lecteurs sur 1/ vos livres (ce qu’ils sont, où les acheter), et 2/ comment vous contacter / vous voir (vos prochaines séances éventuelles de dédicaces : il paraît que le logiciel dedee permet de dédicacer des ebooks 🙂

Une fois votre site créé, visitez les sites d’autres auteurs et commentez (utilement !) leurs articles. Vous augmenterez ainsi la visibilité de votre propre site. N’hésitez pas à signaler les meilleurs articles croisés sur le web dans votre propre blog, peut-être les gens d’en face finiront-ils par vous le rendre.

 

Bon, je vais m’arrêter là pour ce soir, mon quota de mots étant atteint (de 1 000 à 1 500 mots par article). Nous avons tous une vie après l’ordi, vous pouvez désormais en retrouver le cours ! 🙂

Bonne journée et à demain, si vous le voulez bien.

Pour rappel, demain, nous aborderons donc :

1/ L’intérêt d’une newsletter

2/ Les promos Facebook et Twitter

3/ Les mots-clés de vos ebooks vendus sur Amazon

4/ Variations sur un même thème : l’uniformité des campagnes de publicité est un tue-client.

5/ La multiplication des points de vente : bon plan, ou fausse bonne idée ?

6/ Un petit zoom sur le livre papier

7/ Zoom sur la « presse-papier », les SP (livres papiers), la communication « tradi ».

Cela fait beaucoup de sujets. Nous les survolerons donc un peu, mais pour se poser les bonnes questions, en tant qu’auteur, encore faut-il connaître un minimum de réponses, parfois ! ^^’

28 réflexions sur “Promouvoir ses livres et les rendre visibles sur internet et ailleurs – partie 1/2

  1. Bon article, complet. Le fait de faire acheter ses propres ebooks peut être une démarche promotionnelle (éthiquement, c’est plutôt moyen, perso je ne le fais pas, mais le côté positif que je vois est que c’est un investissement sur vous-même qui prouve que vous croyez en votre livre), mais avec un seul livre, à moins d’un coup de bol faramineux, il y a peu de chances de rentabiliser.

    Le risque, c’est tout de même de se retrouver avec une démarche de vanity publishing qui ne boostera son égo que les quelques heures durant lesquelles l’ebook sera dans le top 100.

    Avec plusieurs livres, cela se justifie un peu plus: si le livre boosté a vraiment des qualités et fait acheter les autres, on peut espérer rester dans le top 100 et rentabiliser. Mais c’est vraiment très risqué car on ne peut être sûr d’accrocher le public à coup sûr. Surtout si c’est une démarche marketing isolée, il faudrait toute une campagne autour.

    Je n’oublie pas que James Patterson avait réussi à vendre plus d’un million de son premier bouquin en investissant plus de 500 000 dollars dans une pub qui est passée à la télé aux Etats-Unis (à une époque où personne ne croyait aux pubs à la télé pour les livres), mais Patterson était déjà riche avant de commencer, et tout le monde ne peut avoir son génie du marketing.

    • J’aime l’idée des coupons cadeaux mais pour envoyer aux bloggers et journalistes plutôt que d’envoyer un ebook en pièce jointe. De toutes façons, on ne peut pas leur demander de payer le livre de leur poche! C’est la moindre des choses de leur offrir. Après c’est à eux de décider s’ils veulent le lire ou pas et s’ils ont aimé ou pas.
      Bien sûr on préfère toujours les critiques positives mais après tout, il faut toujours s’améliorer. Aucun indie n’a la prétention d’être parfait! ^^

      • Cela peut en effet être une idée intéressante, ces coupons cadeaux destinés aux journalistes (moi, ma réponse portait sur le fait d’envoyer ces coupons à un grand nombre de lecteurs dans le but exprès de grimper dans le top 100). Il faut tout de même s’assurer que les coupons en question permettent de n’acheter que votre livre, au risque de booster la concurrence…

        De plus, les journalistes les plus en vus étant surbookés, ils n’accorderont sans doute pas un regard à ce coupon. En revanche, des blogueuses motivées (ce sont souvent des femmes), oui, pourquoi pas, à condition de cibler des blogueuses lisant en format Amazon si vous ciblez Amazon…

      • Je pense que le fait d’acheter des lecteurs doit être vu comme un outil de promotion à titre très limité (dans le temps et en nombre). Et idéalement, de façon ciblée, comme le suggère Ghaan en évoquant l’idée « d’achats » de téléchargements de SP sur amazon. Ou comme Nicolas (de l’équipe Iggybook) le suggère en utilisant la fonctionnalité idoine via sa page auteur Iggybook.

        D’un autre côté, j’ai essayé de le faire, lorsque j’ai fait lire par des blogs mes « chroniques d’une humanité augmentée », et je crois qu’un seul bloggeur a accepté l’idée. Tous les autres ont préféré un envoi simple par mail… ^^

      • Cela ne m’étonne pas Pascal. Du tout. En théorie, l’idée est séduisante. En pratique, elle est beaucoup plus difficile à mettre en place.

  2. Super cet article! Il tombe à pic je ferais une sortie cet été. D’ailleurs penses-tu qu’il y ait un timing meilleur qu’un autre pour les sorties?
    Je suis 100% d’accord avec la perma gratuité. Je ne connaissais pas le nom mais c’est ce que je comptais faire avec mon premier roman. Je pense que c’est très important de mettre des liens et de la publicité dans ses ebooks et même dans les ebooks payants pour contrebalancer l’effet du piratage!
    Ta technique de lien entre google play et kindle est geniale! Je comptais surtout proposer le livre en cadeau pour ceux qui s’inscrivent à la newsletter. Car comme tu le dis, l’email est le nerf de la guerre!
    Regardant l’hébergement, oui c’est important et pas si cher. Je sais plus un abonnement premium chez ovh c’est autour de 70 euro par an en comptant l’achat du nom de domaine! Je suis très satisfaite du service. Et wordpress est très simple à utiliser.
    Je verrais avec ton article demain si j’ai autre chose à ajouter, notamment concernant les réseaux sociaux ^^
    Merci !!

  3. Bonjour, et merci Pascal pour cet article très complet.

    J’aimerais ajouter quelques idées/outils que vous pouvez utiliser via Iggybook (en offre premium)

    Sur Iggybook, quand vous activez la vente directe cela vous permet en même temps d’activer deux fonctionnalités bien utiles : les codes de téléchargement gratuits et le service de presse.

    Les codes de téléchargement
    Il existe 2 types de codes :
    – les codes unitaires => un code pour une personne ciblée (à envoyer à vos proches ou à des journalistes/bloggeurs dont vous avez déjà les coordonnées)
    – les codes périodiques => un code est valable pour plusieurs personnes sur une durée limitée (à diffuser massivement sur les réseaux sociaux, ou en contrepartie d’un jeu concours avec des blogs de lecteurs par exemple)

    Pour activer ces codes et télécharger gratuitement votre ebook les lecteurs devront vous donner leur email en contrepartie.
    Ainsi vous vous constituez une base de données que vous pourrez utiliser pour promouvoir vos futurs ouvrages.

    Le service de presse
    c’est un module que vous pouvez activer sur la page livre de votre site IGGY. Il permettra à toute personne qui se déclare libraire/bloggeur/journaliste de vous faire une demande d’une code de téléchargement. À vous d’accepter ou non.
    Ensuite, le principe est le même que les codes de téléchargement.

    D’autre part, comme sur IGGY vous pouvez mettre votre livre aux formats ePub/Mobi/PDF, vous ouvrez ainsi votre opération à tous les lecteurs potentiels…pas uniquement ceux qui ont un Kindle.

    Voilà tout, j’espère que ça vous sera utile.

    à votre disposition si vous avez des questions !

  4. Bonsoir Pascal,

    Bon résumé de tout ce qu’on sait actuellement sur les stratégies de lancement. Je crois qu’un auteur débutant tirera de cet article tout ce dont il a besoin pour entamer des démarches de promotion efficaces. J’attends beaucoup aussi de l’article de demain, surtout les parties sur les promos Facebook et les services de presse à l’ancienne.

    Nous avons intérêt à mettre en commun les résultats de nos démarches, en tenant compte des différences de genres (on ne vend pas de la littérature jeunesse de la même façon que de la littérature érotique). Nous sommes nombreux à avoir constaté que les expériences des auteurs anglo-saxons n’étaient pas directement transposables en France. À nous de constituer, comme tu le fais, des listes de tactiques qui fonctionnent.

    • Hello Guy ! Merci d’être passé dans mon humble auberge cette fois encore.
      Concernant la suite, j’ai peur que ça dérape plutôt à dimanche soir. Actualité chargée ce weekend…

  5. Pingback: Promouvoir ses livres et les rendre visibles sur internet et ailleurs – partie 2/2 | L'Auberge Blévalienne
  6. Je me sens pas encore prête pour l’aventure mais l’article éclairci vraiment le chemin, cela ressemble moins à une jungle maintenant. :)

  7. Si vous me le permettez, je fais un petit hors-sujet d’ordre éditorial sur cette question de la visibilité : je pense qu’au-delà du marketing, des bouquins comme « Silo » et « Seul sur Mars » écrits par des inconnus auto-publiés, ont eu une visibilité extraordinaire sur Amazon pour une raison très simple : ces deux ouvrages sont de véritables page turners. Dès les premières pages, on n’arrive plus à lâcher ces romans. Loin de moi l’idée de minimiser l’aspect marketing, bien évidemment, mais je pense que le début d’un livre est pour moi le plus important, c’est l’alchimie avec le lecteur qui compte, plus que tout le reste, à mon sens.

    • Hello Capitaine ! Tu n’as pas tort: bien sûr, exception faite des cas de tabassage médiatique en règle comme pour les 50 nuances de machinchose (chose que nous, auteurs débutants, n’avons pas les moyens de faire), il est certain que la qualité des textes est un aspect essentiel ! Ceci dit, à partir du moment où on se retrouve relégué à la 50 000 place du classement Amazon, même avec un excellent livre, c’est difficile de se faire voir. Car il s’agit avant tout de gagner en visibilité. Sans visibilité, pas d’achats, donc pas de commentaires positifs, qui entrainent à leur tour d’autres achats en cascade (potentiellement), etc. En d’autres termes: sauf à compter sur le hasard / la chance, à un moment ou à un autre, il faut bien « amorcer la pompe ». Et là, seul le marketing (ou la chance, encore une fois) peut avoir l’impact désiré, tant qu’on n’est pas, ou peu, connu. Ton propre roman (qui fait partie à mes yeux de ces « page turners » dont tu parle) a bénéficié d’un tel impact marketing grâce à la communauté cocyclicienne (et grâce à Bragelonne, ton éditeur, bien sûr) ! 🙂

  8. Apparemment dedee a bien été mis en place : http://www.dedeecation.com/?fr Par contre, j’aimerais bien savoir si qqun l’a déjà testé parmi vous ? A priori il faudrait payer 34€ HT si j’ai bien compris, je trouve ça un peu cher même si (si j’ai bien compris) c’est par titre et pas par exemplaire dédicacé !
    En tout cas, j’ai beaucoup aimé la première dédicace mise en exemple (la référence aux Yaourts est bien drôle). 🙂

    • Je suis allé voir le site, je ne suis pas sûr de comprendre leur tarification, j’avoue. Que peut bien signifier « 10-19: 28,90€ »??? Il faudrait leur demander, j’imagine, ou à ceux ayant déjà testé le logiciel…

Laisser un commentaire