Une heureuse et belle nouvelle pour 2014 suivie de « Pourquoi, oui, pourquoi? »

Avant de répondre à votre question, je me permets de me couper la parole à moi-même pour vous faire part d’une heureuse et belle nouvelle !

Je devrais, sous très peu de temps, recevoir dans ma bien-aimée boite aux lettres un pré-contrat d’édition pour ma future série des Terres Sombres. Le Pitch? Ah, le pitch:

 » Un millénaire après la guerre des failles, la paix est revenue sur Inusiel, la planète des féériques, ainsi que sur Massada, monde où vivent de nombreuses peuplades humaines. Mais de la rencontre imprévue entre Bérune, jeune fée au caractère taciturne et renfermé, et Yosht Rammer, guerrier nomade, découlera d’inquiétants événements… »

Gardons le mystère et n’en dévoilons pas davantage, ok?

Pour rappel, la semaine dernière, j’ai raconté ma vie d’écrivaillon et tenté d’expliquer « comment » j’écris. Ca se passe ici.

Maintenant que les présentations sont faites, passons à la question de la semaine:

« Pourquoi écrivez-vous, Monsieur Bléval? »

Ah, excellente question… Merci de l’avoir posée.

J’écris parce que j’aime ça. J’écris parce que j’ai ça dans le sang. J’écris parce que ma vie, c’est ça.

Pourquoi n’écrirais-je pas? J’ai parfois le sentiment que c’est ce que je fais de mieux, aussi. Quoi que mes tableaux de chiffres sous excel, dans mon travail de la vraie vie alimentaire, sont plutôt sympathiquement jolis aussi. 🙂

J’aime voir se dérouler mes histoires, j’aime découvrir les surprises que me réservent mes personnages, lorsque se déroule l’intrigue.

J’aime aussi qu’on me lise et ce d’autant plus que j’ai la chance, jusqu’à aujourd’hui, de ne recevoir (presque) que des commentaires positifs. 🙂

J’écris comme je respire, j’écris à chaque instant de liberté, ou presque, sauf quand je tombe vraiment de sommeil. Et encore.

Quand je dors, je synopsise ou je dialoguise. Je refais mes univers.

Bon, je ne me souviens pas de tout au réveil, le lendemain, et c’est probablement mieux ainsi. Mais tout cela nourrit certainement mon imaginaire, non?

Et vous, pourquoi écrivez-vous ? Pour vivre, par plaisir (les deux options ne s’excluant pas mutuellement) ? Pour vous faire lire par vos ami(e)s, votre famille, le monde entier ? Pour votre plaisir personnel?

N’hésitez pas à vous dévoiler, allons, ne soyez pas timides !

Bien à vous.

12 réflexions sur “Une heureuse et belle nouvelle pour 2014 suivie de « Pourquoi, oui, pourquoi? »

  1. Pourquoi ?
    Un jour, je me suis dit « pourquoi pas? Essayons! », et j’ai essayé. Contrairement à toi Scalp, je n’écris pas à chaque moment de libre. Je suis plutôt flemmarde dans l’âme, il faut dire :p
    Et puis l’inspiration ne me vient pas si facilement. Il faut que je réfléchisse énormément avant de poser une première phrase. Alors si je m’y mettais vraiment à chaque moment de libre (qui ne sont pas si fréquents que ça), ça voudrait aussi dire que j’arrêterais de lire. Un écrivain qui ne lit pas ? WTF ?!
    Mais revenons au « pourquoi » : je ne sais pas… je ne compte pas en faire mon métier. Ca serait le pied, c’est sur! Si un jour je deviens riche et célèbre grâce à l’écriture, j’abandonnerai certainement mon métier actuel. Mais cette question là ne se pose pas aujourd’hui. J’écris pour mon propre plaisir, mais aussi pour faire plaisir aux lecteurs, les faire voyager, leur procurer des émotions, bref, pour le plaisir de tout oeil qui aime lire.

    • De mon côté, l’idée d’en faire un métier est vraiment très présente, tout en ne conditionnant pas ma vie. Mais il est clair que ma plume n’attends pas d’être inspiré par un soudain coup de pouce d’une muse vagabonde. Même si ça peut être efficace à court terme, étant donné les horaires étendus de mon travail alimentaire, à long terme la colle à cul et les coups de pied au derrière sont plus efficaces. ^^ et concernant la lecture, c’est vrai que j’ai de plus en plus de mal à trouver le temps de lire, hélas. .. avant de te bêta lire ce lundi, ça devrait faire plusieurs semaines que je n’avais rien lu.

  2. Ça vient de moi ou le texte est super petit sur ce site? Vous les écrivains avez surement l’habitude de lire des pattes de mouches. Moi qui suis un lecteur régulier je fais passer le confort des yeux en priorité. Et je dois dire qu’on est plus proche des santiags neuves que des charentaises usagées. Certains trouveront que ça a la classe mais d’autres auront mal aux pieds. Allez je retourne à la maison de retraite des flots bleus, ça va être l’heure de question pour un champion.

  3. J’écris pour le plaisir, quand j’en ai envie. Je participe régulièrement à de petits exercices ou défis littéraires pour ne pas perdre la main (et garder la motivation). En revanche, me contraindre à une écriture régulière comme le conseillent certains écrivains, j’en suis incapable…

      • Je participe uniquement aux petits défis glanés ça et là sur la toile (pas de participation à des ateliers d’écriture en « live »). Ce sont de petits exercices, que j’appelle défis, dans le sens « défi à soi même ». Il n’y a pas de compétition, seulement le plaisir de participer et de découvrir ce que les autres participants vont écrire. La plupart du temps, il s’agit d’écrire un texte à partir de mots imposés (chacun proposant un mot suivant une règle définie à l’avance). Il m’arrive d’improviser sur ces mots ou bien de tenter de les faire coller à un texte que j’ai déjà écrit ou ébauché. D’autres exercices consistent à écrire sur un thème particulier, partir d’une phrase qui sera le début du récit, imaginer une histoire à partir d’une photo ou d’un tableau.
        Chaque exercice permet au fil du temps de développer son style, d’aller puiser ce qui se cache au fond de son imagination et aussi de s’enrichir du fait des nombreuses recherches qu’il faut faire (sur des lieux, un domaine que l’on connait mal, une période historique…). La lecture des textes écrits par les autres participants donne lieu à des échanges. A mon sens, ces échanges ne sont pas assez poussés et un peu trop indulgents… Mais bon, c’est avant tout un loisir et un plaisir, pas un exercice qui sera jugé et noté.

      • J’ai effectivement déjà pratiqué ce type d’exercices. En fait, j’ai même participé pendant 3 mois à un atelier d’écriture « live », comme vous dites. Le côté indulgent était évidemment présent, mais l’important était encore d’écrire et de partager de vive voix. C’est une expérience unique et, pour tout dire, les premières fois, des larmes coulaient le long de mes joues tout en lisant… ^^ Pas pratique d’avoir la voix qui se barre en cacahuète tout en lisant, notez bien.

        En dehors de ça, j’ai rédigé 1 série de nouvelles à thèmes imposées (Cf la catégorie correspondante, d’ailleurs: https://pascalbleval.wordpress.com/category/nouvelles-diverses-et-variees/nouvelles-a-themes-imposes/)

        Enfin, j’ai rédigé une novella (80 K sec, je crois) en partant d’un incipit posté sur un site sur la toile.

        Et de mon plus jeune temps, j’avais écris une série de courts textes en me basant sur les illustrations d’une amie, également.

        Autant de petits exercices qui, effectivement, tiennent en éveil et décrispent la main autant que le cerveau.

        Encore merci pour vos commentaires, en tout cas, et bonne soirée !

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